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Photo prise en août 2016.

Ayant quitté l’école à l’âge de 16 ans, j’ai pratiqué divers métiers avant de retourner aux études et de compléter une maîtrise en éthique.

J’ai ensuite été assistante de recherche, puis j’ai fondé et dirigé un organisme de parrainage pour les jeunes. À titre de pigiste, j’ai rédigé plusieurs articles pour divers magazines, ainsi que pour un quotidien. J’ai aussi écrit des biographies familiales et collaboré à deux ouvrages collectifs, Perspectives éthiques sur la condition des femmes et Chaperon Blues. Je suis aussi l’auteure d’un essai, Médecins & Sages-femmes. Les enjeux d’un débat qui n’en finit plus.

Mon premier roman, Marie Major, est inspiré de la vie de mon ancêtre, une Fille du roi dont l’époux, Antoine Roy dit Desjardins, a été assassiné dans le lit de sa maîtresse. Réimprimé 4 fois par Guy Saint-Jean éditeur, les droits ont aussi été achetés par Québec/Loisirs, France/Loisirs et Pocket. Ce roman a été couronné du prix littéraire international indépendant Marguerite Yourcenar 2013 décerné par l’agence littéraire italienne Punctum.

J’ai ensuite écrit la biographie de Robertine Barry, première femme journaliste canadienne-française. Cette bio en deux tomes m’a mérité le Prix Jovette Bernier 2011. Cette même année, j’étais l’une des invités d’honneur du Salon du livre de Rimouski. Plus de 10 ans après leur publication, ces livres n’étaient plus disponibles en librairie. La durée légale de mon contrat avec les éditions Trois-Pistoles étant échue, j’ai mis à jour les deux tomes de cette biographie et les ai auto-édités. Les versions papier et numérique se trouvent sur amazon (tome 1 et tome 2, aussi disponibles dans plusieurs autres pays desservis par Amazon).

En 2012, je fus l’une des vingt auteurs choisis par l’UNEQ et l’ACFAS pour rédiger un texte poétique inspiré d’une recherche scientifique. La même année, j’ai reçu une bourse du Conseil des arts du Québec afin d’écrire mon diptyque Isa. Les deux tomes de ce roman, dont la toile de fond est l’épidémie de lèpre au Nouveau-Brunswick, ont été au palmarès Gaspard pendant huit semaines.

En 2014, j’étais finaliste pour le Prix Artiste de la ville de Rimouski avant d’être, en 2015, récipiendaire de ce prix.

En 2016, a été publié dans l’Encyclopédie canadienne mon article sur Robertine Barry et un autre sera publié dans le Petit dictionnaire des grandes québécoises d’hier et d’aujourd’hui.

Le châtiment de Clara, roman historique lancé au Québec en avril 2017, raconte l’histoire d’une femme victime d’un viol au 17e siècle.

En 2019, à l’occasion du 50e anniversaire de l’UQAR, j’ai l’honneur de faire partie des 50 diplômés qui se sont le plus illustrés après leur passage à cette université.

En 2021, a été lancé le recueil de nouvelles auquel j’ai eu l’immense bonheur de collaborer. Le titre : Des nouvelles de maman.

En 2021, une lettre de Nathalie Roy, ministre de la Culture, m’informait que Robertine Barry figurait désormais au Répertoire du patrimoine culturel du Québec. Depuis 2023, la bibliothèque de la municipalité de l’Isle-Verte porte le nom de Robertine Barry. Robertine Barry a fait aussi son entrée dans la toponymie de Montréal : une salle de l’hôtel de Ville porte son nom.

La deuxième guerre mondiale, tant au Québec qu’en Europe, est la toile de fond de mon 8e ouvrage, publié en 2021. Le titre : Un souvenir, mille remords

J’offre une série de conférences dont les titres sont : 1. Marie Major et son époque. 2. Les Filles du Roy. 3. Robertine Barry et son époque. 4. Tracadie au temps de la lèpre. 5. Viol et violence faite aux femmes au 17e siècle. 6. Cinq femmes : Marie Major (1637-1689), Robertine Barry (1863-1910), Rosalie Cadron-Jetté (1764-1864), Clara de Longueville et Geneviève Picoté dit Belestre (1667-1721).